Entretien avec Henriette Sennevaldt et Thorbjorn Krogshede
En matière de presse musicale, on connait des journaux plus
pointus et aventureux que l'américain Rolling Stone. Mais leur
rédacteur en chef David Fricke avait pourtant vu juste en incluant
dès 2002 les Danois de Under Byen dans sa liste de dix nouveaux
artistes à surveiller, recommandation confirmée peu après
par Howe Gelb - homme de goût s'il en est - qui enregistrait avec
eux son album " The Listener". Début janvier, les huit
musiciens étaient en Hollande pour participer au festival Eurosonic
de Groningen. Au programme, un superbe concert à la Muziekschool,
mais aussi des discussions avec les représentants des labels
et des festivals d'été, ainsi que des rencontres avec
les gens des médias. Fan de la première heure ( les 2
albums du groupes ont été " Disque du Mois"
dans l'émission), l'homme de Rockomondo était là
lui aussi, impatient de rencontrer enfin le groupe qui lui avait offert
de si belles émotions musicales. L'interview qui va suivre fût
enregistée le lendemain du concert, dans un petit café
du centre de Groningen.
ROCKOMONDO: Lorsqu'on évoque le Danemark, tout le monde
a bien sûr entendu parler de Copenhague, la capitale, mais on
connait beaucoup moins Aarhus, qui est pourtant la seconde ville du
pays. Pouvez-vous nous en parler un peu, afin qu'on puisse imaginer
un peu mieux l'endroit où vous vivez ...
HENRIETTE SENNENVALDT:
En premier lieu, Aarhus est une cité maritime. C'est même
sans doute sa principale caractéristique. Où que vous
alliez, vous n'êtes jamais loin de la mer. On y trouve donc un
port, des plages, des forêts de chaque côté de la
ville. Il y a aussi une université et beaucoup de jeunes, beaucoup
d'entre eux qui jouent de la musique.... En résumé, c'est
une petite ville tout à fait charmante. J'y ai vécu toute
ma vie, et peut-être que je commence à trouver ça
un brin ennuyeux à présent, mais j'imagine que les gens
qui viennent là pour la première fois trouvent que c'est
un endroit très sympathique, particulièrement en été,
lorsque tout le monde se retrouve dans la rue pour discuter autour d'une
bière ou d'un café aprés notre interminable hiver
danois.
RM:
Le noyau initial de Under Byen s'est constitué autour de toi
et de Katrine Stochholm. Vous vous connaissez toutes les deux depuis
votre petite enfance. Quelle a été votre formation musicale
? Avez vous étudié la musique classique et pratiqué
des instruments, par exemple ?
HS: Je n'ai reçu
aucune formation, classique ou autre, et il n'y a rien de particulier
dans ma vie qui puisse expliquer mon attirance pour la musique. Mon
père possède bien une énorme collection de disque
qui a sans doute beaucoup compté dans mon éducation musicale,
mais c'est à peu près tout. Le cas est complêtement
différent pour Katrine et ses deux frères - dont l'un
joue d'ailleurs également dans ce groupe - qui ont fait de la
musique durant toute leur vie. Katrine joue du piano depuis qu'elle
est toute petite.
RM:
J'ai été un peu surpris de ne pas la voir hier au concert.
Pourquoi n'a-t'elle pas accompagné le groupe ici ?
HS: Katrine déteste
voyager. Elle ne joue sur scène avec nous que lorsque nous donnons
des concerts au Danemark.
RM:
A en croire votre biographie, vous avez eu l'idée de former ce
groupe dès le milieu des années 90, autrement dit il y
a presque dix ans. Comme vous êtes encore très jeunes,
c'est quelque chose qui est apparu particulièrement tôt
chez vous, ce besoin de s'exprimer par la musique...
HS: C'est vrai, et
c'est une chance que nous nous connaissions depuis si longtemps. Le
groupe tel qu'il est maintenant existe depuis à peu près
quatre ans. Ca commence à compter, et c'est un point positif.
A présent nous nous connaissons tous bien et les relations de
confiance mutuelle que nous avons les uns par rapport aux autres nous
rendent les choses plus faciles.
RM:
Dès le début, vous semblez avoir eu une idée trés
précise de la direction que alliez prendre. Lorsqu'il vous a
fallu choisir des musiciens, par exemple, vous avez recruté des
gens avec des compétences très particulières, sachant
jouer du violon, du violoncelle, de l'accordéon... Avant même
que le groupe ne commence, vous saviez donc déjà exactement
le genre de musique que vous vouliez faire et le son que vous alliez
lui donner...
HS: Ce n'est pas tant
l'idée que nous nous faisions du son qu'allait avoir le groupe,
mais plutôt une grande attirance pour ces instruments acoustiques
si particuliers. Quand on étudie la musique à l'école
et qu'on reçoit une éducation musicale traditionnelle,
on n'a pas souvent l'occasion d'aborder ce genre d'instruments.Je crois
que nous les trouvions tout simplement excitants, et spécialement
les cordes. Aussi bien Katrine que moi, nous étions toutes deux
fascinées par leur côté romantique, les sentiment
très forts qu'ils peuvent déclencher. Mais ni elle, ni
moi n'avions d'idée à l'avance sur la manière dont
tout ça allait évoluer. D'ailleurs, pour être honnête,
on ne connaissait pas grand chose à ces instruments. Tout ce
qu'on savait, c'est qu'on les voulait dans le groupe
RM:
Votre premier E.P. " Puma" est assez impressionnant. Non seulement
on n'a pas l'impression d'y entendre les premiers enregistrements d'un
groupe débutant, mais en plus le son si particulier d' Under
Byen est déjà là, ce mélange de folk, de
jazz et de musique classique qui défie les classifications. Quelles
sont les racines de votre musique ? D'où vous vient cet univers
sonore ?
HS: Il vient tout
simplement des huit musiciens qui composent le groupe, et qui ont, comme
on peut l'imaginer, des influences, des préoccupations et des
goûts très variés. Comme je l'ai dit, je ne crois
pas qu'il y ait eu de concept qui amène à la formation
de Under Byen. La musique que nous créons à présent
est juste le reflet de ces personnes - avec leur personnalité,
les instruments qu'ils jouent - et de la manière dont nous arrivons
à organiser tout ces éléments ensembles.
RM:
Il y a quand même une influence que vous pouvez difficilement
contester, c'est celle de Stina Nordenstam. En fait, c'est à
cause d'un de ses disques que vous avez choisi le producteur suédois
de votre premier album, Manne von Ahn Öberg...
HS: C'est vrai.
Nous admirions le travail qu'il avait effectué sur l'album de
Stina Nordenstam " Dynamite". Cela tenait en grande partie
à la façon dont il avait traité la voix, mais aussi
à son approche très personnelle des cordes et de la batterie.
Nous aimions beaucoup la réunion de ces trois éléments:
des vocaux très légers, des cordes soyeuses et un son
de batterie très massif. Tout cela produisait une impression
étrange que la production poussait encore plus loin. C'était
vraiment un son intéressant dont nous pensions qu'il pouvait
tout à fait nous convenir. C'est pourquoi nous avons travaillé
avec lui. C'est un personnage extrèmement doué, et un
excellent producteur, spécialement en ce qui concerne les cordes.
RM:
Signe, la chanteuse et leader de vos compagnons de label Jomi Massage,
revendique l'aspect féminin de sa musique. Si l'on considère
que le noyau créatif d'Under Byen était à l'origine
composé de deux filles, diriez vous qu'il y a également
ce côté féminin dans ce que vous faites ?
HS: Absolument.
Mais c'est quelque chose qui n'est pas facile à définir.
Nous sommes nombreux dans Under Byen, et il s'agit d'un groupe avant
tout. Avec quatre filles et quatre garcons, nous avons atteint une sorte
d'équilibre. Alors bien sûr, on peut dire qu'il y a une
forte influence féminine dans le groupe, et c'est quelque chose
que j'apprécie beaucoup, mais on pourrait affirmer également
le contraire et ce serait tout aussi vrai .
THORBJORN KROGSHEDE:
En fait, l'élément créatif du groupe ne consiste
pas seulement en deux filles, comme ta question le laisse entendre.
Au contraire, il faut imaginer Under Byen comme un groupe de personnes
réunies par le désir de créer cette musique ensemble.
Chaque individu remplit un rôle unique dans le groupe, et le résultat
serait complêtement différent avec d'autres personnes.
Ainsi cette vision du groupe avec un noyau créatif - qui réduirait
les autres musiciens au rang de simples exécutants - est totalement
fausse. En disant cela je ne cherche pas bien sûr à diminuer
les mérites des musiques de Katrine et des textes d'Henriette.
Je veux juste souligner que l'élément créatif d'
Under Byen, c'est en fait le groupe lui-même. En ce qui concerne
l'aspect masculin/ féminin, notre musique contient les deux,
l'une de ses principales caractéristiques étant justement
la tension qui existe entre ces deux pôles. Ce sont des choses
bien difficile à différencier de toute façon. Une
facette contient l'autre et vice versa. On peut dire que la manière
de chanter d'Henriette est trés féminine, ce qu'elle est
à l'évidence, mais pas seulement. Et là, on mixe
sa voix avec le son de la scie musicale qui est, je pense, trés
masculin, et voilà ce qu'on obtient: un joli mélange de
tout ça.,
RM:
Thorbjorn, tu as rejoint le groupe entre le premier et le second album,
comme pianiste, mais aussi comme compositeur. Est-ce que ça a
été facile d'intégrer cette équipe d'auteurs-compositeurs
qui était jusqu'alors formée de deux amies d'enfance,
et comment as-tu réussi à adapter ta musique à
celle du groupe, qui avait déjà une très forte
identité à cette époque ?
TK: Ca a été
extrêmement facile pour moi d'intégrer ce groupe. Le fait
que ce soit jusqu'a présent deux filles qui composaient la musique
n'a strictement aucune importance. Ce qui comptait pour moi, c'est qu'Under
Byen proposait tout l'espace dont j'avais toujours eu besoin pour aller
plus loin dans la musique, aussi loin qu'il était possible d'aller.
C'est quelque chose qui réclame énormément de discipline,
et que je n'avais jamais expérimenté auparavant, que ce
soit dans le domaine du jazz, ou de la musique classique. Ce qui se
fait dans ce groupe, ce ne sont pas des choses qu'on peut apprendre
à " L'Ecole Royale de Musique". Il m'a fallu oublier
tout ce que j'avais acquis pour pouvoir aller au plus profond de la
musique. Mais je n'ai jamais cherché à adapter mes compositions
à quoi que ce soit. J'entends juste la voix d'Henriette dans
ma tête, et à partir de là je construis ma musique
d'après les sentiments que m'inspirent son chant et sa poésie,
c'est tout. Alors on peut peut-être parler d'adaptation, mais
dans ce cas-là, c'est aussi Under Byen qui s'adapte à
moi. En fait Under Byen s'adapte à tout ce qui peut produire
des chansons et des sons réussis. Je pense que mes morceaux sont
un bon contrepoint à ceux de Katrine. Sa musique et la mienne
prennent chacune un relief particulier en regard de celle de l'autre.
RM:
Fin 2002, vous avez été classés par le magazine
américain Rolling Stone parmi les 10 groupes les plus prometteurs
pour les prochaines années. Vous
avez ensuite multiplié les contacts avec les U.S.A., certains
d'entre vous ont joué avec Howe Gelb et participé à
son album " The Listener", vous avez fait également
une apparition remarquée au CMJ festival de New-York, est-ce
que tout cela vous a ouvert des portes aux Etats-Unis ?
TK: Nous avons fait
des rencontres là-bas, il y a eu des négociations, mais
c'est encore trop tôt pour le dire. Je ne sais pas si c'est aussi
prometteur que ça. Par contre, ça a ouvert des portes
dans l'esprit des gens, ici-même. On peut vraiment sentir la différence
depuis que nous sommes allés à New-York. Les gens se sentent
plus concernés à notre égard. Ils nous regardent
d'une manière différente, nous prennent plus au sérieux.
RM:
Et le reste du monde, vous y pensez ? L'Europe, par exemple... Jusqu'a
présent, on n'a pas encore beaucoup entendu parler de vous en
dehors du Danemark ...
TK: C'est vrai,
mais on travaille dur pour que ça change. C'est même l'une
des raisons principales pour lesquelles nous sommes à Groningen
en ce moment. Déjà, le mois prochain, nous allons jouer
en Norvège, et en mars 2004 nous retournerons aux Etats-Unis
pour y participer au festival South By Southwest, au Texas. C'est fantastique
que des choses pareilles soient possibles maintenant, car c'est vrai
que jusqu'à présent, nous n'avions pas joué très
souvent en dehors des frontières danoises.
RM:
Vous a-t'on déjà fait la réflexion que vous feriez
mieux de chanter en anglais, si vous désiriez toucher un public
plus large ?
HS: Bien sûr,
c'est quelque chose qu'on a déjà entendu. Certaines maisons
de disques notamment, ne voulaient nous signer que si nous étions
d'accord pour chanter en anglais. Nous en avons discuté ensemble
au sein du groupe, et finalement nous avons décidé de
ne pas accepter. C'était le bon choix. En fait, les gens réagissent
d'une manière très positive au fait que nous chantions
en danois, ils semblent trouver ça très intéressant
et exotique. Ce n'est plus un problême aujourd'hui.
RM:
Effectivement, la langue danoise s'intègre très harmonieusement
à la musique d'Under Byen et ici, à Rockomondo, on apprécie
le fait que les groupes chantent dans leur langue d'origine. D'un autre
côté, comme on est aussi un peu curieux, on aimerait bien
savoir ce que disent vos chansons. Est-ce qu'il est possible d'en avoir
une petite idée ?
HS: Thorbjorn, à
toi l'honneur...
TK: Ok, merci pour
le cadeau... Euh, je peux essayer de dire ce que ça évoque
pour moi, au moins pour les textes que j'ai écris moi-même.
Il ne s'agit pas d'histoires narratives mais plus de quelque chose destiné
à créer des ambiances, quelque chose de poétique.
Par exemple, le titre de notre second album " Det er mig der holder
traeerne sammen", qui se traduit en français par "
C'est moi qui garde les arbres ensemble", qu'est-ce que ça
peut vouloir dire ? En fait, c'est juste destiné à créer
un climat particulier, qu'à mon avis on retrouve également
dans la musique. Il y a une étroite connection entre les deux.
Mais c'est quelque chose de très difficile à expliquer,
vraiment. Pour le prochain album, nous allons essayer de mettre une
traduction anglaise des textes sur notre site internet www.underbyen.dk
(1).
RM:
Les derniers enregistrements que vous ayiez faits étaient une
musique de film. De quoi s'agit-il exactement ? Est-ce que c'est un
film danois ?
TK: Effectivement.
C'est une sorte de teenage-movie intitulé " 2 ryk og en
aflevering", ce qui est pratiquement impossible à traduire.
A la base, il s'agit d'une expression de football, mais au second degré,
on y trouve aussi des connotations sexuelles.
RM:
Comment avez vous procédé pour faire cette bande originale
? Est-ce que la musique a été composée à
partir de ce qui se passait sur l'écran ?
TK: Oui, c'est exactement
ce qui s'est passé. En fait, nous regardions le film pendant
que nous étions en train de jouer. On ne possède pas l'équipement
, les ordinateurs et les logiciels qui permettent habituellement aux
compositeurs de musiques de film de travailler. Donc, ça s'est
fait d'une manière trés primitive: nous étions
assis et nous jouions la musique tout en regardant le film défiler
sur des moniteurs vidéos. Ce qui était loin d'être
facile...
RM:
C'était la première fois que vous composiez de la musique
pour d'autres que vous-même ?
TK: Non, avant cela
nous avions également composé la musique d'un grand évènement
intitulé " Portpolis" qui s'est déroulé
dans le port d' Aarhus, et dont Henriette était le personnage
principal. Ce spectacle qui s'inspirait du mythe d' Orphée et
d' Eurydice rassemblait des voiliers, du théatre, de l'architecture,
des films et de la musique, tout ça à la fois, et c'était
trés beau, trés grandiose...
RM:
Vous avez aussi composé des chansons pour une pièce de
théatre...
HS: Ce n'était
pas l'une de nos compositions. Il s'agissait en fait d'une vieille chanson
allemande que nous avons interprétée pour cette pièce
qui raconte l'histoire d'un tueur en série allemand nommé
Hermann. Cela s'est fait avec les mêmes personnes avec qui nous
avions déjà travaillé pour ce projet sur le port,
une troupe
de théatre de notre ville. Travailler avec eux a été
une expérience très enrichissante mais aussi épuisante.
Lorsque nous en avons eu fini, nous n'en pouvions plus d'avoir essayé
de nous adapter sans cesse à d'autres désirs que les nôtres,
et nous étions très heureux de pouvoir travailler à
nouveau pour nous-mêmes. Aussi, je pense qu'il se passera un certain
temps avant que l'on recommence ce genre de projet.
RM:
J'aime beaucoup la pochette de votre second album, avec cette très
intrigante série de photographies. On s'y rend compte que les
choses ne sont pas toujours ce qu'elles peuvent sembler au premier abord,
et surtout, elle témoigne d'un sens de l'humour un peu tordu
qu'on ne vous soupçonne pas forcément d'avoir. Y a-t'il
une place pour l'humour dans la musique d' Under Byen ?
HS: Oui, je crois
vraiment que c'est le cas, et c'est parfois un sentiment très
frustrant de constater que jamais personne ne semble s'en aperçevoir.
Mais je vous assure que l'humour existe à part entière
dans l'univers d'Under Byen. Autrement, cela voudrait dire que notre
musique est prétentieuse, que nous nous prenons nous-même
trés au sérieux, avec tous ces débordements émotionnels.
Ca va tout simplement trop loin. Il est nécessaire de garder
une certaine distance par rapport à ça, d'y injecter une
certaine dose d'ironie, sinon on finirait par en tomber malade...
RM:
Que va-t'il se passer maintenant aprés cette B.O. de film que
vous venez de sortir ? Avez-vous déjà une idée
de ce que va être votre prochain album ?
TK: Notre situation
actuelle est un petit peu compliquée, dans la mesure où
nous ne savons pas du tout quelle est la direction que nous allons prendre
à présent. Nous savons simplement que nous avons besoin
d'entreprendre quelque chose de complêtement nouveau. Cela n'aurait
aucun intérêt de refaire ce que nous avons déjà
fait auparavant. Dernièrement, nous avons bien essayé
d'enregistrer des vieilles chansons, mais finalement, nous avons laissé
tomber. Elles ne nous satisfaisaient plus, peut être parce qu'elles
ne nous surprenaient plus non plus... Aussi, la prochaine étape
sera totalement différente de tout ce que nous avons réalisé
jusqu'ici. On cherche des nouvelles pistes. Les musiques de film et
de théâtre sur lesquelles nous avons travaillé dernièrement
nous ont donné des idées neuves, et surtout, elles nous
ont permis de savoir précisément ce que nous ne voulions
pas faire. Le reste est une simple question de temps.
(1) Une excellente
traduction en anglais des textes d'Under Byen ( agrémentée
de quelques jolies photos d'Henriette en concert) est à présent
disponible sur www.alwaysontherun.net
( Au moment où
cette interview est mise en ligne, Under Byen est en train d'effectuer
sa première tournée française sous la bannière
du festival " Les
Femmes s'en Mèlent" . " Det
her mig der holder traeerne sammen" sera publié
en Hollande par Excelsior
Recordings et en France par Telescopic.
Le concert à South By Southwest a été annulé,
suite à un changement de salle, la nouvelle ayant une scène
trop petite pour accueillir les huit musiciens du groupe)
A lire également:
- Under Byen: "
Kyst" chronique ( en anglais)
- Under Byen: "
Det her mig..." chronique ( en anglais)
www.underbyen.dk
www.larsdideriksen.com/underbyen
( excellent site non-officiel approuvé par le groupe)